C’est un fait : le marché du travail est marqué par une concurrence croissante et les bons profils sont souvent convoités. Dès lors, les entreprises n’ont d’autre choix que de renforcer leur attractivité pour exercer un pouvoir d’attraction sur les talents et fidéliser leurs salariés. Cela implique nécessairement de revoir leurs politiques RH et de moderniser leurs organisations, en tenant compte des avancées technologiques et de la transformation digitale. Il est avant tout nécessaire d’établir une stratégie permettant l’amélioration continue de QVT.
Qu’est-ce que QVT et quels sont les défis?
QVT, ou qualité de vie au travail, est un concept apparu en France dans les années 1970. Selon l’ANI (Accord National Interprofessionnel), le QVT est lié à des actions visant à associer l’ amélioration des conditions de travail des salariés à la performance générale des entreprises. Cet accord affirme également que QVT s’associe aux attentes des collaborateurs d’être pleinement reconnus au sein de l’entité et de mieux concilier vie professionnelle et vie privée.
Il a été constaté qu’un QVT digne de ce nom augmenterait la productivité des employés de 12 %. Les salariés qui ne se sentent pas bien au travail sont, en revanche, 10 % moins productifs. Une étude a également montré que 42% des arrêts de travail sont dus à des troubles au travail. De plus, plus de 80 % des travailleurs qui évoluent au sein d’une entreprise qui place la QVT dans sa stratégie se disent entièrement satisfaits de leur travail et y trouvent du sens.
Participer à une démarche QVT, c’est améliorer votre marque employeur, c’est-à-dire votre attractivité sur le marché du travail. Mieux elle est, plus l’entité augmente ses chances d’attirer les bons profils, de fidéliser ses collaborateurs et de favoriser la rétention des talents. Un meilleur QVT rime aussi avec des coûts significativement réduits liés à l’absentéisme, une productivité accrue, une équipe performante et une conformité légale pour l’employeur.
Comment améliorer QVT?
Idéalement, l’amélioration du QVT devrait passer par le passage en mode « agile ». La notion d’agilité est synonyme de :
– souplesse; – souplesse; – réactivité ; – Interaction; – travail en équipe; – mobilité; – transparence; – adaptabilité; – Intelligence collective; – amélioration continue; – sentiment d’appartenance.
Lorsque tous ces points sont réunis, ils pourraient augmenter considérablement l’engagement des employés, car chacun peut se développer pleinement. De plus, les performances opérationnelles des équipements augmentent. Il faut aussi chercher à développer le sentiment d’appartenance des collaborateurs à leur équipe. L’agilité joue à nouveau un rôle prédominant.
Une entreprise agile s’engage dans un modèle de management collaboratif basé sur la responsabilisation des collaborateurs, mais aussi sur leur responsabilisation, quelle que soit la position hiérarchique de chacun. Elle leur confie une part importante du processus décisionnel, promeut leurs idées et les intègre à sa croissance. Ainsi, chaque collaborateur participe activement au processus de développement de l’entreprise tout en étant en contact permanent avec ses collègues.
Un employeur qui souhaite améliorer la FPC au sein de son entreprise a également tout intérêt à jouer la carte de la reconnaissance au travail (mobilité interne, primes et primes, évolutions possibles et rapides, récompenses en nature, etc.). Il vous permet de booster en permanence la motivation de vos collaborateurs, leur engagement, leur productivité tout en les aidant à résister au stress et en augmentant la mobilisation du personnel.
Enfin, les besoins et les attentes de chaque collaborateur doivent être pris en compte. Pour des raisons évidentes d’équilibre vie professionnelle/vie privée, les salariés d’aujourd’hui ont envie de télétravailler, au moins partiellement. Certains veulent aussi miser sur le télétravail afin de savourer l’expérience de l’expatriation. Quoi qu’il en soit, la démocratisation du télétravail et de l’expatriation apparaît comme un facteur d’attraction important pour les salariés et les talents.